Ide, N., Fontaine, M., Duchêne, C., & Tojerow, I., en collaboration avec Strale, M., Medina Lockhart, P., Descamps, J., Wayens, B. (IGEAT)


Mission d’étude pour l’IBSA, 2021

En 2020, afin d’endiguer l’épidémie du coronavirus, l’une des principales mesures prise par le gouvernement belge a été l’annulation de toutes activités dites « non-essentielles », provocant la fermeture physique de nombreuses entreprises et accélérant massivement le recours au télétravail. Bien que le télétravail fût déjà en développement avant la crise sanitaire, celle-ci a fortement renforcé ce phénomène. L’objectif de cette étude est d’élaborer les scénarii probables quant à l’ampleur de l’augmentation du recours au télétravail, ainsi d’analyser et anticiper les impacts et enjeux pour Bruxelles d’une augmentation significative de celui-ci, tant au sein des services publics bruxellois que de l’ensemble du marché de l’emploi régional. Dans ce rapport, le DULBEA et l’Institut de Gestion de l’Environnement et d’Aménagement du Territoire de l’ULB (l’IGEAT) ont collaboré autours de deux axes principaux d’investigation. Le premier axe, pris en charge par le DULBEA, est relatif au télétravail en lui-même et cherche à le définir plus explicitement (y compris en regard du droit du travail), à le quantifier, ainsi qu’à identifier les facteurs modulant son adoption (tant du côté des employeurs que des travailleurs). Le deuxième axe, pris en charge par l’IGEAT (hors finances publiques), se focalise sur les impacts de cette nouvelle forme d’organisation du travail sur l’immobilier (professionnel et résidentiel), les secteurs d’activités induits par les activités hautement « télétravaillables », le marché de l’emploi bruxellois en général, la mobilité, l’environnement, et les finances publiques.